A PROPOS DE MOI
Ayant déménagé sur la Côte d'Azur dans le sud de la France il y a environ 25 ans, j'ai commencé à pratiquer le yoga avec Christian Pisano et sa femme, June Whitaker, qui sont deux des meilleurs professeurs d'Iyengar en Europe et sont basés à Nice. Puis, quand il y a 17 ans, nous avons adopté notre fille, il était évidemment difficile de continuer les cours, alors j'ai pris la décision consciente d'intensifier ma pratique quotidienne à la maison.
À peu près à la même époque, je suis tombé sur les enseignements de Vanda Scaravelli, qui a étudié pendant de nombreuses années avec BKS Iyengar avant d'établir sa propre approche innovante du yoga grâce à l'alignement et au «réveil» appropriés de la colonne vertébrale. J'ai trouvé cela inspirant et j'ai depuis participé à plusieurs ateliers avec différents professeurs qu'elle a formés, notamment Diane Long et Sophie Hoare .
La décision de commencer à enseigner est née d'un désir de partager les bienfaits extraordinaires du yoga. Je m'étais moi-même tournée vers le yoga alors que je traversais une période extrêmement douloureuse de ma vie, luttant contre la frustration de l'infertilité et de nombreux cycles de FIV très stressants. Pour moi personnellement, la chose la plus étonnante à propos du yoga était que mon corps (qui avait si obstinément refusé de faire ce qu'un corps féminin «normal» est censé faire) a commencé à se transformer et à se «plier» littéralement à ma volonté. En un laps de temps relativement court, j'ai commencé à me sentir devenir plus souple, plus fort (une sensation incroyable pour quelqu'un avec des poignets et des chevilles faibles !) et plus conscient.
Au début, j'ai eu du mal à ressentir «l'union» tant citée entre le corps et l'esprit, car j'étais tellement occupé à me concentrer sur les postures; mais dès que ceux-ci ont commencé à devenir plus familiers, j'ai effectivement commencé à trouver la paix, d'abord dans ma pratique puis progressivement dans ma vie de tous les jours.
C'est la joie que j'éprouve à enseigner. J'observe humblement des femmes dont les bras me faisaient mal à cause du simple fait de suspendre le linge retrouver force et souplesse. Alors que les hommes stressés se vident l'esprit et trouvent suffisamment de calme pour se tenir en équilibre sur une jambe. Comme ceux qui manquent de confiance, ils trouvent en eux-mêmes le moyen de lever leurs jambes en poirier. Alors que les enfants deviennent calmes, centrés et commencent à découvrir l'immensité de l'univers.
